Les modes numériques et digitaux radioamateurs

Depuis une dizaine d’années, le domaine de la radio-communication et du radio-amateurisme, connaît un renouveau en terme d’activité et de champs d’expérimentation et d’exploration, grâce à l’outil informatique et à Internet.

Pourtant, au sens propre comme au sens figuré, le numérique et le digital ne datent pas vraiment d’hier dans le monde radioamateur.

D’abord avec le mode de transmission par morse (CW) dans les années 1900, mode de transmission à la main de signes alpha-numériques, littéralement digital puisque transmis avec 2 doigts. Puis vient le mode RTTY dans les années 1930.

Le premier mode radioamateur réellement numérique apparait avec la transmission par Packet radio en AX25 dans les années 80.

Pour rappel, avant que l’internet ou le web n’existe, les radioamateurs s’envoyaient déjà des messages de type mails et des fichiers en packet radio.

Certes il fallait plusieurs jours, voire semaines, quand ce n’était plus, pour qu’un message fasse le tour du monde de BBS en BBS et par la voie des airs.

C’est ensuite par l’invention de nouveaux modes de transmissions digitaux, aussi appelés Digimodes et qui regroupent des modes de modulations numérique, porté par un signal analogique, tel que le PSK31, ROS Mode, JT65.

En 2004, ICOM lance son mode numérique propriétaire le D-Star.

Puis, grâce au hacking de la clé USB pour la TNT (RTL2832) en 2012 permettant de transformer un ordinateur en un véritable scanner large-bande de 24 à 1700Mhz, avec un logiciel SDR pour traiter et écouter les signaux.

Plus récemment, depuis 2013 en France, c’est un nouveau mode numérique qui fait son apparition et qui connaît lui, un regain d’intérêt, le DMR.